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INFP ou ISTJ ? l'étrange dilemme

  • Photo du rédacteur: Whizkid
    Whizkid
  • 12 août
  • 2 min de lecture
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À première vue, comparer un INFP et un ISTJ peut sembler étrange. Ces deux types paraissent si différents qu’on pourrait croire qu’aucune confusion n’est possible. Pourtant, dans certaines situations, la frontière entre eux devient étonnamment floue. Ils partagent en effet les mêmes fonctions cognitives ( simplement organisées dans un ordre différent ) et tous deux sont introvertis. Une fois les clichés écartés, on découvre qu’ils ont plus de points communs qu’on ne l’imagine.


Leur introversion, par exemple, les pousse naturellement à observer avant d’agir, à garder leurs réflexions pour eux, et parfois à se montrer si réservés qu’il devient difficile de savoir lequel on a en face. Il arrive aussi qu’un ISTJ équilibré, plus connecté à ses émotions, adopte des traits qu’on associerait volontiers à un INFP ; inversement, un INFP qui a appris à structurer rigoureusement sa vie peut rappeler la méthode et la rigueur d’un ISTJ.


La confusion peut aussi naître de l’image que chacun veut projeter. Un INFP cherchant à paraître plus « affirmé » peut s’appuyer sur sa pensée extravertie et donner l’impression d’être un « penseur », tandis qu’un ISTJ voulant paraître plus « chaleureux » peut mettre en avant son sentiment introverti, donnant l’illusion d’un profil plus émotionnel. Mais sur la durée, leurs réactions profondes finissent par trahir leur fonctionnement naturel.


En les observant de plus près, certaines différences finissent toutefois par apparaître. Leur rapport à la planification, par exemple, n’est pas le même : un INFP préfère laisser une marge à l’improvisation et à l’adaptation, là où un ISTJ se sent plus en sécurité avec un plan précis, souvent accompagné de solutions de rechange. Ce besoin de structure se retrouve aussi dans leur quotidien : l’ISTJ organise spontanément la plupart des aspects de sa vie, tandis que l’INFP ne met en place une organisation stricte que dans des domaines qui lui tiennent particulièrement à cœur.


Leur manière de concevoir l’identité et les valeurs constitue également un point de divergence majeur. L’ISTJ, une fois ses convictions établies, y revient rarement. Il préfère avancer sans les remettre constamment en question. L’INFP, au contraire, voit son identité comme une matière vivante, en perpétuelle évolution, et se réévalue régulièrement.


Même leur imagination ne s’exprime pas de la même façon. L’ISTJ utilise ses capacités spéculatives de manière plus limitée, souvent pour anticiper des problèmes potentiels, alors que l’INFP explore volontiers une multitude de scénarios et de possibilités, parfois sans chercher à les refermer trop vite.


Enfin, lorsqu’ils se retrouvent « en boucle » cognitive, leur fixation diffère. L’INFP, piégé entre ses sentiments et ses souvenirs, risque de s’enfermer dans la nostalgie ou la culpabilité, ce qui freine toute action. L’ISTJ, lui, peut se mettre à douter de sa propre intégrité, ressassant les moments où il n’a pas été fidèle à ses valeurs, au point de perdre confiance en lui.


En fin de compte, si les zones grises existent, l’INFP garde un rapport plus souple et ouvert au monde, là où l’ISTJ reste ancré dans une logique plus structurée et planifiée. Les distinguer demande une observation attentive et un échange sincère, mais c’est souvent dans ces nuances que l’on découvre leur véritable nature.




 
 
 

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