MBTI level 2
- Whizkid
- 10 juin 2024
- 24 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 juil. 2024

Cet article fait suite à « Le MBTI au microscope » dans lequel était présenté d’une manière générale le MBTI (il vaut mieux le lire en premier). Le MBTI étant un sujet complexe dans lequel il est facile de faire de erreurs de typage, j’ai décidé d’approfondir ce sujet.
Rappel des bases
En 1920, un psychiatre, Carl Gustave Jung a tenter d’évaluer la personnalité humaine sur trois axes.
L’orientation de son énergie I/E (introversion ou extraversion)
La perception, la manière dont il perçoit les informations S/ N (détails/concret ou vue d’ensemble/abstrait)
Le jugement, la manière dont il va prendre ses décisions T / F (pensée ou sentiment)
En 1962 Isabel Briggs Myers et Katherine Cook Briggs complétèrent ses travaux et rajoutèrent un dernier axe permettant de savoir si la personne testée utilisait en priorité son jugement (axe T/F) ou sa perception (axe S/N).
Créant ainsi l’axe J/P (jugement ou perception) différenciant grossièrement les bordéliques des organisés.
La combinaison de ces 4 axes donnent 16 types de personnalités chacun identifié par 4 lettres.
Le grand public s’arrête en général à ce stade dans la compréhension du modèle. Mais pour bien se typer il faut aller plus loin :
Ces quatre lettres ne sont que le début. 8 fonctions découlent de ce modèle.
Jung a identifier 2 fonctions de perceptions ( S et N) et 2 fonctions de jugements (T et F) chacune pouvant être orientée vers l’extérieur ou l’intérieur en reprenant le principe du premier axe I/E.
Ces 8 fonctions sont : Si, Se, Ni, Ne, Ti, Te, Fi et Fe. Elles ont étés présentées succinctement dans cet article : « Le MBTI au microscope » J’ai choisi de présenter ce modèle en profondeur pour diverses raisons :
La première concerne mon expérience. J’ai découvert le MBTI un peu par hasard lors de mes études. J’ai passé le QCM gratuit ( 16 personnalité .com) et m’en suis vite désintéressé car en l’effectuant plusieurs fois j’ai eu trois ou quatre résultats différents et complètement contradictoires. Je l’ai repassé de manière « officielle » quelques années après lors d’une formation professionnelle obligatoire où j’ai enfin mieux compris le modèle et obtenu mon type réel qui en passant, n’avait rien à voir avec les résultats obtenus gratuitement. J’ai eu un regain d’intérêt pour ce sujet et l’ai donc approfondi. Les sources les plus intéressantes que j’ai trouvées étaient en anglais. Il y a peu de sources françaises fiables ce qui est regrettable vu la popularité du sujet.
Je connais mon type réel mais contrairement à la plupart des gens, je n’ai pas envie de le partager sur le web. A mes yeux, ça n’a pas d’intérêt de le divulguer lorsque ce n’est pas nécessaire.
La seconde raison est qu’il s’agit d’une théorie non validée par la science qui me semble crédible et intéressante. Non validé par la science ne veut pas dire pseudoscientifique. Cela signifie que le test n’est pas fiable d’après la méthodologie scientifique. Une pseudoscience est une fausse théorie scientifique. Elle peut être crée de toute pièce (la mémoire de l’eau) ou déformer une véritable théorie scientifique au point de la rendre fausse (l’introversion transformée en hypersensibilité). Les pseudosciences n’ont rien à nous apprendre puisqu’elles sont complètement déconnectées du réel.
Bien qu’il ne soit pas scientifiquement fiable, le MBTI n’est pas déconnecté du réel. Il s’agit d’une grille de lecture établie par des observations permettant l’explication profonde de votre mode de raisonnement. Il s’agit d’un modèle descriptif ( Ce que vous êtes à l’instant T), explicatif ( les raisons pour lesquelles vous fonctionnez comme ça), et prédictif ( votre manière la plus probable d’agir tout au long de votre vie). Ce n’est pas un modèle uniquement descriptif de votre comportement comme le big-five où l’erreur est faible. Il faut garder à l’esprit que la personnalité est complexe à cerner et qu’un seul test ne pourra jamais expliquer en profondeur votre personnalité dans toutes ses dimensions. Le MBTI, comme tous les autres tests, ne vous définit pas mais vous donne des pistes de réflexions. Pour une fois, le MBTI a plus de choses à apporter que le Big Five alors que ce dernier est validé par les autorités compétentes en matière de psychologie. Par ailleurs, il s’agit d’un sujet extrêmement populaire que de nombreuses personnes ont traitées sur le web. Ne voulant pas répéter ce que vous pouvez trouver ailleurs, j’ai choisi de l’aborder sous un angle original. Comme il serait étrange voire contre productif de parler du MBTI sans en expliquer le modèle et présenter les 16 types, cette partie là sera peu originale mais nécessaire à la compréhension de mes raisonnements.
Comprendre le modèle
Si on s’intéresse au MBTI la moindre des choses est de comprendre le modèle en profondeur et ne pas s’arrêter aux descriptions vagues du QCM gratuit. Il est vrai qu’il est difficile de trouver des sources fiables en français. Pour ma part, j’ai du étudier ce modèle en anglais. Mon niveau est correct, je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde et qu’il est difficile de comprendre le modèle de cette manière. D’ailleurs une partie des mistypes peuvent s’expliquer par la difficulté d’accès à la compréhension du MBTI. Je vais remédier à ce problème en partageant mes connaissances sur ce sujet.
Le MBTI repose sur une dichotomie entre 4 traits de caractère : (I ou E) Introversion/extraversion : Ou puisez-vous votre énergie, vers l’intérieur ou l’extérieur ? (N ou S) Intuitif/Sensitif : Comment recherchez-vous les informations, avez-vous une vue d’ensemble (intuitif/N) ou avez-vous besoin de voir les détails (sensitif/S) ? (T ou F) Pensée/Sentiments : Sur quoi se base vos décisions : votre pensée objective (pensée/T) ou votre sentiment personnel (sentiment/F) (J ou P) Jugement/Perception : quel est votre mode d’organisation : prévoyez-vous les choses à l’avance (J) ou vivez-vous l’instant présent (P) ? La combinaison de ces 4 traits donnent 16 types de personnalités, qui sont décrits individuellement dans cette publication : « Présentation des 16 types du MBTI. »
Jusque là rien de bien compliqué c’est même un peu trop simple. Il s’agit uniquement de la présentation du modèle. Avec ces quelques éléments on ne peut pas trouver son type réel, pour cela il faut s’intéresser aux fonctions cognitives. Une parenthèse sauvage apparait : Attention aux idées reçues concernant la dimension S/N qui n’est pas la conformité contre la créativité contrairement à ce que l’on pourrait croire. Que vous soyez S ou N vous pouvez être créatif ou non. Cette idée reçue est à l’origine de beaucoup d’erreur car tout le monde peut se croire N. Dans les références francophones du MBTI il est dit que les N sont créatifs et sont attachés aux métaphores et associations d’idées contrairement aux S qui ne font que décrire ce qu’ils voient sans interprétation. En réalité tous les neuro-typiques sans exception font des métaphores, des associations d’idées et des interprétations. Seul certains neuro-atypiques en sont incapables.
Les sources anglophones décrivent la dimension S/N de cette manières : pour comprendre quelque chose les S auront besoin de se concentrer sur les détails et les N auront besoin de se concentrer sur les grandes lignes. Les S auront besoin de précision, les N de globalité. Les S vont se demander « comment », les N vont se demander « pourquoi ». Par exemple lorsqu’ils bricolent les S vont se demander comment imbriquer telle ou telle pièce pour que la machine à café soit réparée. (Cela traduit une préférence pour le concret). Les N vont se demander pourquoi la machine fonctionne de cette manière et pas d’une autre. Est-il possible d’améliorer le mécanisme pour qu’elle ne retombe pas en panne. Pourquoi les gens ne peuvent pas se passer de café. Si ils n’en boivent plus quels effets cela aura sur leur organisme. De quelle manière le café a été découvert et s’est imposé en Europe…. (Ce sont d’avantage des sujets théoriques et abstraits ) Cela signifie que les S devront faire des efforts pour comprendre les sujets théoriques (ça ne veut pas dire qu’ils en sont incapables) alors que les N les comprendront plus naturellement. Si une fois vos études finies vous n’avez pas ouvert un essai sur un sujet théorique il est fort probable que vous soyez S. Un N à l’inverse va, pour ses loisirs s’intéresser à des sujets abstraits. En revanche les N vont avoir du mal avec le concret, les travaux manuel et/ou répétitifs vont les ennuyer. Faire quelque chose sous prétexte que c’est « utile » n’est pas dans leurs habitudes. Que vous soyez plus concret ou plus abstrait vous pouvez être créatif , imaginer des concepts nouveaux ou faire de l’art. Ce qui va différencier un S d’un N ce n’est pas le résultat de son travail artistique mais la manière dont il a procédé pour y arriver.
Chaque type se compose d’un pack de 4 fonctions comportant : une forme d’intuition + une forme de pensée + une forme de sentiment et pour finir une forme de sensation. Les formes introverties signifient que la fonction est tournées vers vous même ou votre monde interne, les formes extraverties indiquent que la fonction est tournée vers les autres ou vers l’extérieur. Les deux premières fonctions représentent vos forces et les deux dernières vos faiblesses. Chaque type a un ordre unique de fonctions. C’est ce qui fait la distinctions entre les 16 types. Si vous voulez identifier le votre, il est nécessaire d’identifier vos deux meilleures fonctions et vos deux pires fonctions. Cet exercice n’est pas évident et il est plus simple de procéder par élimination. Vos fonctions se développent avec le temps. En fonction de votre age vos fonctions sont plus ou moins développées. La fonction dominante est présente depuis la naissance, la secondaire se développe entre la fin de l’enfance et l’adolescence, la tertiaire entre 20 et 35 ans, la fonction inférieure après 45 ans.
Présentation isolée des fonctions
Ni : intuition introvertie : Il s’agit d’une forme d’intuition qui est tournée vers l’intérieure. Elle se traduit pour les Ni dom par le besoin d’anticiper les évènements sur du long terme. Aussi les Ni dom sont fortement intéressés par les sujets abstraits et théoriques. Ils vont creuser en profondeur les sujets qui les intéressent afin d’en atteindre leur essence. Ils savent qu’ils n’ont pas la science infuse et passent énormément de temps à se renseigner sur les sujets qui les intéressent, à apprendre, à comprendre et enfin à se forger leur propre opinion parfois en accord avec les consensus scientifiques (cela est quand même plus fréquent. Être intuitif ne veut pas dire être anti-science), parfois non, une théorie non validée par la science va emporter leur adhésion. C’est un peu moins fréquent (ça arrive rarement dans les domaines des sciences dures et plus fréquemment dans les sciences humaines ou plusieurs interprétations et points de vue sont possibles). Lorsque ça arrive ils vous sortirons toujours une longue liste d’arguments valables pour se justifier. Les Ni inf aurons énormément de mal à se projeter dans l’avenir. Le simple fait de penser au futur les angoisserons énormément. Ils seront peu intéressés par les sujets abstraits et théoriques avant 45 ans.
Ne : intuition extravertie : Cette forme d’intuition tournée vers l’extérieur se traduit pour les Ne dom par le besoin d’effectuer des scénarios alternatifs. Ils sont très doués pour les brain stormings. Les sujets abstraits et théoriques les intéressent mais ils vont moins creuser que les Ni dom, par contre ils vont plus se diversifier. Comprendre un sujet dans toute sa complexité ne les intéressent pas ce qu’ils recherchent c’est de faire des liens et des associations d’idées entre des sujets n’ayant rien à voir à première vue. (La poésie dans les mathématiques, la philosophie dans la physique quantique, les sciences dures dans l’art, l’imagination dans la comptabilité….) Les Ne inf auront du mal avec la fantaisie et l’imagination qui sera considérée comme une perte de temps. On prie pour eux jusqu’à leur 45 ans.
Ti : pensée introvertie : Pour les Ti dom : La pensée introvertie vous permet d’identifier les failles dans l’argumentation des autres. Vous allez considérer vos opinions comme faisant partie de votre personnalité. Vous allez vous identifier à vos opinions. Vous aurez du mal à exposer clairement votre argumentation. Peu importe si les gens vous comprennent ou pas. Pour les Ti inf : Vous aurez du mal à vous intéresser aux idées et à vous forger une opinion avant 45 ans.
Te : pensée extravertie : Pour les Te dom : La pensée extravertie vous permet d’exposer clairement vos arguments (à l’écrit ou à l’oral) de manière a être compris par les autres. Vous savez dissocier vos opinions de votre être. Pour vous, vos avis ne sont que des idées sortant de votre bouche. Pour les Te inf : L’efficacité et la productivité vous passe au-dessus. Il sera difficile pour vous de vous exprimer de manière structurée avant 45 ans.
Fi : sentiment introverti : Le sentiment introverti vous permet d’avoir une vision claire de vos gouts et de vos valeurs. Ceux l’ayant en dominante n’ont pas d’effort à faire pour déterminer leurs gouts et leurs valeur. Si les autres ne sont pas d’accord avec vous ce n’est pas votre problème. Les gouts et les couleurs ça ne se discute pas, vous savez à quoi ressemble les vôtres. Ceux l’ayant en inférieure ont du mal à les déterminer avant 45 ans.
Fe : sentiment extraverti : Le sentiment extraverti vous permet de comprendre facilement les émotions des autres. Les personnes la possédant en dominante vont être attentif au ressenti des autres et chercheront à maintenir une bonne harmonie entre les gens. Leur pire cauchemar serait de blesser autrui. Ceux qui l’on en inférieur vont après 45 ans, se soucier un peu plus du ressenti d’autrui. Avant 45 ans ils ne s’en souciaient pas du tout.
Si : sensation introvertie: Cette fonction vous permet de vous souvenir des sensations que vous avez vécu en vous constituant une « bibliothèque interne de sensations ». Les personnes ayant cette fonction en dominante aiment la stabilité et redoutent le changement (au niveau des sensations) : ils font tout pour revivre les sensations qu’ils ont classées dans leur bibliothèque interne. Il est rare qu’ils classent/vivent une nouvelle sensations, de temps en temps ils arrivent à agrandir leur bibliothèque. Ceux l’ayant en inférieure n’ont pas peur de la nouveauté et cherchent à découvrir de nouvelles sensations. Après 45 ans ils vont de moins en moins rechercher de nouvelles expériences et revivre celles qu’ils connaissent déjà. ( J’ai un peu de mal à décrire cette fonction vu que je ne l’ai pas dans mon pack et qu’elle n’est pas facile à comprendre. Il est donc possible que cette description soit fausse.)
Se : sensation extravertie : Cette fonction vous permet de vivre les sensations sur le moment. Surtout les sensations fortes. Il n’est pas rare que les personnes ayant cette fonction en dominante fassent des sports extrêmes (surf, escalade, kit-surf, skateboard….). Ils aiment les sorties, font très/trop souvent la fête et ne peuvent pas s’en passer. Ce sont certainement eux qui ont moins bien supporté le confinement voire l’ont complètement ignoré. Ceux ayant cette fonction en inférieure vont plutôt faire des randonnées dans la nature ou observer les oiseaux. Encore faut-il que leur Se inf soit développé donc qu’ils aient plus de 45 ans. Avant cet age, ils auront énormément de mal à se soucier de leur environnement. Cela peut, en fonction des gens prendre diverses formes: difficultés relationnelles pour certains, difficultés à prendre soin de son corps ou/et son environnement pour d’autres voire les deux cumulées pour les plus malchanceux.
Comment deviner le type de vos proches (ou le votre)
La personnalité n’est pas comportementale mais cognitive. Vous ne pouvez pas changer de type avec le temps. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas évoluer. Vous évoluez à peu prés de la même manière que les autres personnes de votre type. Vous aurez quand même des petites différences puisque nous ne sommes pas des clones. Dans les grandes lignes les personnes d’un même type se ressemblent, dans le détail chacun est unique. Vos fonctions sont celles que vous utilisez sur le long terme de manière systématique et habituelle. Les observations anecdotiques ne valent rien. Ce n’est pas parce qu’une fois en vacance vous avez fait de l’escalade que vous êtes Se dom ou que Jean-Kévin est Se inf car il s’est ennuyé à votre soirée (Le problème vient plutôt de vous dans ce cas là.) Vous ne pouvez pas non plus déclarer que Marie-Jessica est d’avantage Si dom/Ne inf (ISTJ/ISFJ) plutôt que Ni dom/Se inf (INTJ/INFJ) sous prétexte qu’elle ne croit pas aux oracles et à l’horoscope. Vos avis et opinions ne permettent pas d’identifier vos fonctions. Ce qui va les identifier c’est comment vous allez défendre votre position : En prenant en compte les émotions d’autrui ou en mettant l’accent sur vos valeurs ? (Fe ou Fi), en vous identifiant à votre position ou en argumentant de manière structurée ? (Ti ou Te) De plus avoir un fonctionnement intuitif (Ni dom/Se inf (INTJ/INFJ) ) ne veut pas dire croire bêtement à tout les rituels magiques et pseudosciences qui passent, bien au contraire. Il est vrai que les arguments d’autorité ont moins d’effet sur ces types, ces derniers préférant se forger eux même leur opinion à condition d’avoir recueilli des informations correctes. Ils font tout un travail de recherche et de compréhension des sujets qu’ils défendent. En aucun cas ils vont vous dire : « je crois en la mémoire de l’eau, elle existe, je le sais, c’est tout ». Cette phrase serait d’avantage prononcée par un (Se dom/Ni inf (ESFP/ESTP) ) qui n’est pas réputé pour ses réflexions profondes et recherchées bien qu’il ait d’autres qualités. Bien évidement ce n’est pas parce que vous avez prononcé une phrase de ce genre une fois que vous êtes ESFP ou ESTP. En revanche si c’est dans vos habitudes de dire des chose comme celle là, l’un de ces deux types est peut être le votre. Afin de déterminer votre type (ou celui de vos proches) il faut réussir a identifier vos deux fonctions dominantes et vos deux fonctions inférieures en procédant par élimination. L’ordre et la forme des fonctions joue sur l’expression de la personnalité. Chaque type à une combinaison particulière et c’est ce qui va les différencier.
Peut être arriverez vous à vous reconnaître dans la description des 16 types développés dans mes précédentes publications. La description isolée de chaque fonctions me semble un peu trop superficielle. Je l’ai quand même mise afin de présenter les fonctions et que l’on sache de quoi on parle. Il me semble nécessaire de préciser qu’il est peu probable que vous réussissiez à déterminer le types des personnes que vous ne connaissez pas et que vous ne faites que croiser. Par contre vous réussirez certainement à identifier le type de vos proches et peut être le votre si vous êtes honnête avec vous même.
Chaque type possède un pack de 4 fonctions :
Notre pack se compose de :
– 2 fonctions stars que nous maitrisons naturellement sans problèmes. La première fonction étant présente dès la naissance, la deuxième apparaît lors de l’adolescence.
– 2 fonctions reloues ( ou fonctions inférieures) que nous avons du mal à utiliser et qui se développent avec le temps.
Les fonctions d’ombres sont les 4 autres qui ne sont pas comprises dans notre pack mais que nous pouvons utiliser de manière occasionnelle. Notre type d’ombre est celui possédant nos 4 fonctions dans le même ordre mais en en ayant l’orientation inverse.
Notre type miroir est celui qui a pour fonctions stars nos fonctions inférieures. En clair, il sait maitriser les fonctions qui nous posent des difficultés mais nous avons des facilités avec celles qui lui posent problèmes.
Nous envions ceux qui maitrisent les fonctions qui nous font défaut et nous pouvons nous mistyper facilement en pensant ( plutôt en souhaitant) avoir notre type miroir.
Le meilleur moyen de se typer est d’identifier nos 2 fonctions stars et nos 2 fonctions reloues. Ce n’est pas évident mais voici un peu d’aide :
Chaque pack possède 4 fonctions différentes classées dans un ordre précis.
Un type extraverti possède en premier une fonction orientée vers l’extérieur soit : Se,Te,Ne ou Fe. Un introverti possèdera forcément en premier une fonction orientée vers l’intérieur.
La deuxième fonction du pack a obligatoirement l’orientation inverse de la première. Si vous êtes extraverti votre deuxième fonction sera orientée vers l’intérieur. Soit : Si,Ti,Ni,ou Fi. Un introverti possèdera sa deuxième fonction orientée vers l’extérieur. Et ainsi de suite pour les autres fonctions dont l’orientation sera alternée. Exemple : un pack Te/Ni/Se/Fi existe, il s’agit du type ENTJ. Mais un pack Ni/Fi/Te/Se n’est pas possible, l’orientation des fonctions n’étant pas alternée.
En ce qui concerne l’axe J/P, si vous êtes un type J, votre première fonction extravertie sera une fonction de jugement soit Fe ou Te . Si vous êtes un type P, votre première fonction extravertie sera une fonction de perception : Ne ou Se.
Pour les fonctions de perception (S ou N) lorsqu’on possède dans notre pack une fonction intuitive orientée vers l’extérieur (Ne), la fonction sensitive du pack sera orientée vers l’intérieur (Si). A l’inverse, si on possède Ni, on possède également Se. Avoir Ni et Si dans notre pack n’est pas possible.
Il en vas de même pour les fonctions de jugement (T ou F). Ainsi, si on possède Ti, on possède forcément Fe. A l’inverse, si on possède Te, on possède Fi. Il n’est pas possible d’avoir dans son pack Fe et Te.
Pour connaitre son type il est plus simple d’identifier son pack. Les erreurs de typage sont assez courantes.
Explication approfondie des fonctions
Pour réussir à identifier son pack, il faut connaitre les 8 fonctions. Je les avaient déjà présentées individuellement dans le premier article mais je pense qu’il est plus juste de comparer chaque fonction introvertie avec sa jumelle extravertie.
D’une manière générale, une fonction introvertie concernera ce qui touche à l’individu. Une fonction extravertie est concentrée sur l’extérieur et recherche la nouveauté.
Savoir faire la différence entre Ni et Ne :

Types ayant Ni en fonction star : Les types NJ : INFJ,INTJ,ENFJ et ENTJ
Types ayant Ni en fonction reloue : Les types SP : ESFP,ESTP,ISFP et ISTP
Types ayant Ne en fonction star : Les types NP : INTP,INFP,ENTP et ENFP
Types ayant Ne en fonction reloue : Les types SJ : ISTJ,ISFJ,ESTJ,ESFJ
Mise en situation :
En réunion : Nous avons besoin d’une nouvelle application smartphone. Comme nous sommes précurseur dans ce domaine il va falloir créer de toutes pièces notre propre algorithme. Des idées ?
Ni : « Je n’ai pas d’idées là, maintenant. Je vais y réfléchir et je vous en parlerez après. » Trois heures plus tard, sous la douche : « ça y est ! J’ai trouvé ! Je sais que c’est la meilleure idée possible et qu’on ne trouvera pas mieux. Il ne reste plus qu’a l’exposer aux autres. »
Ne :« Un brain storming ! Trop cool j’adore ça ! J’ai déjà pas mal d’idées. Certaines ne sont pas terribles, c’est vrai mais elles peuvent quand même nous servir plus tard. Le truc que tu as dit tout à l’heure ça m’a fait penser à quelque chose… Je crois qu’on est proche du but. »
Ni creuse en profondeur ses sujets afin d’en avoir une connaissance profonde et objective alors que Ne recherche constamment la nouveauté. Il est d’avantage stimulé par la diversité. On pourrait reprocher à Ne d’être dissipé et superficiel dans le domaine de l’abstraction
: «il se disperse trop, a force de trop se diversifier, il risque de ne pas maitriser ses sujets. ». On pourrait reprocher à Ni de ne pas être suffisamment aventureux : « Il risque de louper quelque chose a force de rester sur ce sujet, d’autres alternatives sont peut être plus intéressantes. »
Savoir faire la différence entre Si et Se :

Types ayant Si en fonction star : Les types SJ : ESTJ,ESFJ,ISTJ et ISFJ
Types ayant Si en fonction reloue : Les types NP : ENTP,ENFP,INFP et INTP
Types ayant Se en fonction star : Les types SP: ISFP,ISTP,ESTP et ESFP
Types ayant Se en fonction reloue : Les types NJ : ENFJ,ENTJ, INFJ et INTJ
Mise en situation :
En famille : Ou va t-on pendant les grandes vacances ?
Si : « L’Italie ? Je sais pas trop ça ne me dit rien. J’y suis jamais allé et je connais les paysages qu’a travers le cinéma. La Biélorussie ?! C’est quoi ce pays ? Je ne sais même pas ce qu’on y mange là bas. C’est peu être trop risqué. J’ai quand même envie de revenir vivant. On pourrait pas rester là plutôt ? On serait bien non ? »
Se : « On pourrait faire un road trip ! On a qu’a prendre une destination au hasard sur la carte et on avisera. Ça nous permettra de découvrir des choses qu’on ne connaissait pas avant ! On irait à droite et à gauche au grès de nos envies. On fera plein de rencontres ce sera trop cool ! Les locaux nous ferons découvrir pleins de trucs, ce serait super ! »
Si cherche inconsciemment à revivre ses souvenirs. Il met une sorte de calque des sensations qu’il a vécu sur la réalité concrète. Il ne la voie jamais vraiment comme elle est. Il met du temps a intégrer de nouveaux souvenirs dans sa base de donnée. On peut reprocher à Si d’être trop casanier, de ne jamais s’aventurer au delà de ce qu’il connait. « ça ne t’ennuie pas de faire la même chose chaque années ? Tu ne veut pas plutôt essayer quelque chose de nouveau ? C’est dommage tu risque de passer à coté de bonnes expériences. »
Se, en revanche voit le monde concret tel qu’il est, sans filtre. Il est donc stimulé par les sensations surtout si elles sont nouvelles et/ou fortes. Il cherche constamment à vivre des nouvelles expériences. On peut lui reprocher d’être trop inconscient et de ne pas prendre de recul.
« A force de faire n’importe quoi il risque de lui arriver malheur. »
Savoir faire la différence entre Ti et Te :

Types ayant Ti en fonction star : Les types TP : ENTP,ESTP, INTP et ISTP
Types ayant Ti en fonction reloue : Les types FJ : ESFJ,ENFJ,ISFJ et INFJ
Types ayant Te en fonction star : Les types TJ : INTJ,ISTJ,ENTJ et ESTJ
Types ayant Te en fonction reloue : Les types FP : INFP,ISFP,ENFP et ESFP
Mise en situation :
En réunion : Voici notre nouvelle application smartphone crée par Ni. Afin d’en faire la promotion vous devez la tester.
Ti : « J’ai jamais vu un truc pareil ! Comment il a fait ? En regardant le code source j’aurai peut être la réponse ? Il faut que j’y jette un œil. »
Te : « Pas mal ! ça se voit que c’est un produit innovant. J’ai une petite idée de ce à quoi cette appli pourrait me servir. Je me fiche bien de savoir comment Ni à fait, l’important c’est qu’elle marche. Je pourrait peut être l’emprunter. Si personne ne regarde je la télécharge.»
Ti a pour objectif de comprendre dans le détail le fonctionnement d’une machine ou d’un concept afin de l’intégrer dans son système de logique. En décortiquant ces derniers, c’est comme si il construisait sa personnalité. On peut lui reprocher de ne jamais passer à la mise en application. Se servir des objets qu’il décortique n’a jamais fait parti de ses intentions. Ses pensées et sa compréhension des choses fait parti de lui, il a donc du mal à accepter une vision différente (mais également juste) de la sienne. Sa personnalité se confond avec sa logique et ses idées. Par conséquent il a du mal a exposer aux autres ses idées de manière compréhensible. Il peut paraître désorganisé mais en réalité il n’arrive pas a extérioriser ses raisonnements.
Te a pour ambition d’utiliser la machine ou le concept. Il veut mettre en pratique ce qu’il a appris. Pour lui sa logique est différente de sa personnalité. Ses idées ne sont que des mots qui sortent de sa bouche. Ça lui arrive fréquemment de décrire ou d’imaginer des concepts avec lesquelles il n’est pas en accord d’un point de vue moral. Plutôt que d’intégrer sa logique à sa personnalité, il préfère l’exposer aux autres. Ses raisonnements seront construits et compréhensibles pour les autres. Il donnera des exemples, fera des analogies et des schémas. On peut lui reprocher de monopoliser la parole (entendre les idées des autres l’intéresse moins que d’exposer les siennes), d’être trop froid en donnant l’impression de privilégier la logique aux valeur morales. En réalité il n’est pas dépourvu de valeur morale, il sait que ce n’est pas parce qu’il dit quelque chose que ça va se réaliser.
Une erreur fréquente est de penser que Ti cherche à atteindre la connaissance profonde et objective des choses alors que Te cherche uniquement a s’en servir avec une connaissance superficielle ( En fait cela rappelle d’avantage la distinction S/N)
Les deux (Te et Ti) cherchent à maitriser leurs sujets en profondeur (surtout si ce sont des types N, c’est moins vrai pour les types S). Ti va le garder pour lui alors que Te va souler tout le monde en exposant les tenants et les aboutissants de ses théories.
Savoir faire la différence entre Fi et Fe :

Types ayant Fi en fonction star : Les types FP : ISFP,INFP,ESFP et ENFP
Types ayant Fi en fonction reloue : Les types TJ : ENTJ, ESTJ, INTJ et ISTJ
Types ayant Fe en fonction star : Les types FJ : ESFJ,ENFJ,ISFJ et INFJ
Types ayant Fe en fonction reloue : Les types TP : ESTP,ENTP,ISTP et INTP
Mise en situation :
En famille : Se à choisi notre destination pour les vacances, ce sera la Chine. Qu’en dites vous ?
Fi : « Quoi ? Une dictature ? Hors de question que j’aille là bas! Les droits de l’Homme ne sont même pas respectés, ils exploitent une partie de la population et espionne l’autre. Pas question que je participe au développement économique d’un pays comme celui ci ! »
Fe : « La Chine ! Trop cool ! Moi j’aime bien ce pays, il y a pas mal de choses à voir et on peut faire du shopping !!! Ce n’est pas parce que leur président s’est fait élire à vie que le peuple n’est pas heureux. Leur culture est juste différente, pourquoi imposerait t-on la notre ? Les mesures de surveillances sont peut être justifiées, tu ne sais pas ce qu’en pensent réellement les locaux. Notre regard est certainement biaisé. Et puis le tourisme permet de faire vivre une grande partie de la population. Comme ça on peut joindre l’utile à l’agréable. »
Fi prend pour référence ses valeurs. Il ne veut pas soutenir économiquement la Chine car pour lui cela équivaudrait à cautionner un système dictatorial et liberticide. On peut lui reprocher de voir le monde qu’a travers ses propres références et de ne pas se rendre compte que les autres ont une vision différente de la sienne. Il y a de fortes chances qu’il déclenche des conflits.
A l’inverse, Fe s’intéresse aux valeurs des autres (dans un sens général). Dans ce domaine là on peut dire qu’il a une sorte de vue d’ensemble. Ce qui est primordial pour lui est la compréhension des émotions et des valeur du groupe. Les valeur de l’individu s’effacent au profit du bien commun. On peut lui reprocher d’être hypocrite, de retourner sa veste quand ça l’arrange et d’avoir peur du conflit.
Les idées reçues sur les fonctions
Responsables de pas mal de mistypes, les idées reçues sur les fonctions sont légions sur le net. Qui n’a jamais entendu quelqu’un dire : « Tu ne peux pas être T, tu est trop gentil » ou « Je pense être N car j’ai trop d’imagination .»
Ces mêmes personnes qui ne se sont jamais données la peine de comprendre le modèle en profondeur et de faire des recherches pensent pouvoir typer les autres en se basant sur des comportements anecdotiques et des idées reçues, qui en passant sont plutôt grossières. Ces personnes, probablement de types S, sont incapables de voir les choses de manières théoriques et abstraites, de prendre du recul, d’analyser les nuances et de remettre les choses dans leur contexte. Je n’ai rien contre les types S mais leur manière d’aborder le MBTI ( et les autres sujets théoriques) m’énerve. Comment peut-on être si sur de soi en ayant une connaissance si superficielle du sujet ? Comment arrive-t-on a se baser uniquement sur une observation factuelle et anecdotique sans penser à remettre les choses dans leur contexte et à isoler les différents facteurs ?
Il s’agit d’une manière de faire typiquement S, ce qui n’est pas un problème en soi. Le problème est qu’ils sont plus nombreux que les N, que leur manière d’aborder les choses correspond plus à nos normes sociales et est mieux acceptée. Il existe bien sur des S qui arrivent à analyser une situation à la manière d’un N. La fonction N de leur pack étant une fonction d’ombre, cela leur demande un effort plus important mais cela ne veut pas dire qu’ils en sont incapables.
Les S ne faisant pas d’effort avec leurs fonctions d’ombres sont une masse qui déforme les sujets de prédilection des N. Si vous êtes novice, il est plus difficile de s’y retrouver.
I = ermite, E = besoin de se mettre en avant ?
N’importe qui a besoin d’un moment de solitude pour recharger ses batteries et de relations sociales à un autre moment pour se divertir. Cependant, ces deux paramètres ne sont pas calibrées de la même manière chez tout le monde. Il y a des gens qui ont besoin de beaucoup de solitude et peu de relations tandis que d’autres ont besoin d’énormément de relations et peu de solitude. Ces deux extrêmes sont rares. La plupart des gens ont des besoins assez équilibrés dans ces domaines ce qui peut compliquer le typage.
Pour le MBTI, les fonctions introverties sont tournées vers l’intérieur tandis que celles extraverties sont orientées vers l’extérieur. Vous êtes un type extraverti si votre fonction dominante est extravertie et inversement pour les introvertis.
Le degré d’introversion ou d’extraversion diffère en fonction des types :
ESFP = les plus extravertis des extravertis
INTJ = les plus introvertis des introvertis
ENTJ = les plus introvertis des extravertis
ISFJ = les plus extravertis des introvertis
S = chiant et conformiste, N = intéressant et créatif ?
J’ai déjà abordé cet aspect dans l’article « Le MBTI au microscope » (Je vous conseil de le lire si ce n’est pas déjà fait). Je vais donc, pour cet article me contenter d’ajouter quelques points supplémentaires.
La confusion entre S et N est responsable de beaucoup de mistypes. La grande majorité des adeptes du MBTI préfèrent se voir N que S. La responsable de cette erreur est la désirabilité sociale. Les gens confondent être N et être intelligent. Il est vrai qu’en moyenne les N ont un QI un petit peu plus élevé que les S car le test de QI est constitué de problèmes abstraits. L’abstraction étant une seconde nature pour les N, ces derniers ont un avantage pour ce type de tests. En revanche cela ne veut pas dire que tous les surdoués sont N. Beaucoup de HPI sont ISTJ car il s’agit du type le plus répandu. Ce ne sont que des observations statistiques, il ne faut pas oublier qu’il n’existe pas de personnalité type de HPI.
Autre responsable, la confusion entre rareté et qualité. Les gens ont envie d’être unique, de sortir du lot de manière innée. Ils ont envie de ressembler à un personnage de série Netflix ( dans les moments ou ça les arrange, le H24 n’étant pas possible) en oubliant qu’avoir une particularité rare signifie être inadapté à notre société, non être spécial et intéressant.
Beaucoup de N se sentent en décalage avec les autres car ils ont du mal à trouver des personnes ayant les mêmes centres d’intérêts. Je ne suis pas sur que la plupart de vos collègues de bureau aient envie de participer à des conversations sur les perceptives de marché qu’offrent les NFT .
Je tiens à préciser que même si les N sont moins nombreux que les S et peuvent se sentir en décalage avec les normes sociales faites par les S pour les S, être N n’est pas une fatalité. Il suffit de trouver des gens qui fonctionnent comme vous. Je fait la même remarque pour les HPI car, pour moi, avoir une particularité rare ce n’est pas être différent. Être différent est un euphémisme pour signifier qu’on souffre d’un handicap or être N ou HPI est loin d’en être un. Dans les deux cas, il s’agit d’un avantage et je trouve cela irrespectueux et grossier de se lamenter sur son sort alors qu’on peut très facilement régler son problème de décalage avec la norme en s’entourant de personnes qui nous comprennent.
La différence majeure entre les S et les N est que les S ont une préférence pour le concret et les N pour l’abstrait. Les S apprennent par l’expérience, les N par la théorie. Les S se focalisent sur les détails, les N ont une vue d’ensemble.
Contrairement à cette idée reçue que les S sont des conformistes sans imagination et les N des ovnis qui débordent d’originalité, j’ai le plaisir de vous annoncer que la créativité n’a jamais fait partie de la distinction S/N. Les deux sont créatifs et aiment les symboles, les métaphores et les associations d’idées. Il s’agit d’une compétence que possède l’être humain moyen. Les gens qui pensent être plus créatifs que les autres sont en Dunning-kruger. Ils surestiment leur niveau de compétence dans ce domaine car ils n’ont pas de points de repères pour s’estimer correctement.
Il est important de noter que la majorité des artistes sont de type SP et non de type N et encore moins de type NT ( si cela arrive, il s’agit d’une exception).
Afin de savoir si vous êtes N ou S, il est nécessaire d’identifier vos deux fonctions stars. Tous les types possèdent une fonction sensation et intuition. Les S auront pour fonction star une fonction sensation et pour fonction reloue une fonction intuition. Chez les N c’est l’inverse, ils auront pour fonction star une fonction intuition et pour fonction reloue une fonction sensation.
Petite astuce pour identifier vos fonctions stars :
Les fonctions reloues se développent après l’entrée dans l’age adulte, pour identifier vos fonctions stars il faut vous remémorer votre enfance et votre adolescence. Quel genre d’élève étiez vous plus jeune : Un élève peu intéressé par la théorie qui s’ennuie en cours et qui se demande à quoi les vecteurs peuvent lui servir pour sa vie professionnelle ? Cherchez pas, vous êtes S.
A l’inverse si vous avez été un élève complètement absorbé par les cours théoriques depuis la primaire, le collège, voire le lycée, car vous aviez l’impression de mieux comprendre le monde, vous faites partie de la caste des N. Il en va de même pour ceux qui n’ont pas particulièrement brillé en primaire à cause d’un manque de confiance en eux ou d’un effet golem, mais qui se sont intéressés à leurs loisirs de manière théorique : par exemple un enfant qui aime le foot, qui en fait en club et qui s’intéresse à l’origine de ce sport, la création des clubs, les perspectives économiques que génère ce sport, les bienfaits de la pratique d’un sport sur la santé…
Après l’adolescence, les fonctions reloues se développent et il n’est pas rare de trouver des étudiants S intéressés par la théorie. C’est pourquoi il faut se référer à son enfance et non à sa période étudiante pour savoir si vous aimez la théorie ou non.
F= faible et gentil, T= intelligent et méchant ?
Pour certain, il y aurait des types ayant le monopole de l’arrogance et de la méchanceté. J’étais pas au courant. Peu être par ce qu’il s’agit d’une idée reçue et non d’une véritable information. Se baser sur ses émotions ou sa morale pour prendre une décision n’a rien avoir avec la gentillesse. De même, être pragmatique et logique n’a rien avoir avec la méchanceté. Il s’agit d’un raccourci à l’origine de pas mal d’erreur de typage car personne n’est fondamentalement méchant ou gentil. La majorité des gens pensent d’abord à leur bien être avant de penser à celui des autres, ce qui est un fonctionnement normal pour un être humain.
En revanche, il existe des gens qui privilégient l’harmonie du groupe (les Fe dom ou secondaire) lorsqu’ils prennent des décisions, d’autres qui privilégient leurs valeur (les Fi dom ou secondaire), d’autres encore qui préfèrent les arguments logiques et l’efficacité ( les Te dom ou secondaire) et pour finir ceux qui préfèrent se définir par leurs idées et rejettent celles qui ne correspondent pas à leur système (les Ti dom ou secondaire).
P = bordélique qui arrive toujours en retard, J = sérieux et à l’heure ?
L’erreur courante est de réduire les J comme étant ordonnés et les P comme étant bordéliques. La fameuse phrase « Je range jamais ma chambre, je dois être P » est un non sens. Il ne s’agit pas de l’organisation dans un espace mais dans votre esprit, votre mental. Un J aura un esprit « organisé », il arrivera a trancher facilement le pour et le contre lorsqu’il prend une décision, il ne sera pas dérangé par les classifications stricte, être mis dans une case ne le dérange pas. Par contre il sera mal à l’aise face à l’incertitude, cette période de flottement qui précède un choix, une direction. Les J n’aiment pas l’inconnu et aiment savoir ou ils vont.
En revanche les P aiment conserver le plus d’options possibles. Ils ont horreur des lignes directrices car cela les enferment. Ils sont très flexibles et savent s’adapter. Par contre ils ont du mal à se définir car les classifications strictes les gènes.
Si on résume, pour un J choisir c’est avancer alors que pour un P choisir c’est renoncer.
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