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L'ennéatype 1

  • Photo du rédacteur: Whizkid
    Whizkid
  • 1 sept. 2024
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 sept. 2024

Cette courte introduction sera valable pour toutes les fiches de présentation des 9 ennéatypes. Contrairement à d'autres modèles typologiques, l'ennéagramme n'est pas basé sur un test, un questionnaire ou un entretien mais uniquement sur votre introspection. C'est pourquoi il est nécessaire d'avoir compris le modèle et de réfléchir sur soi de manière objective.


Lorsqu'on cherche à identifier son ennéatype, il est crucial de se concentrer sur les causes profondes plutôt que sur les effets visibles. En d'autres termes, il ne s'agit pas de se baser uniquement sur des comportements ou des traits de personnalité apparents, mais plutôt de comprendre les motivations sous-jacentes qui les provoquent. Des personnes appartenant à des ennéatypes différents peuvent adopter des attitudes similaires ou s'intéresser aux mêmes choses, mais leurs raisons profondes diffèrent. En ne prenant en compte que les apparences, on risque de confondre les ennéatypes, car on pourrait se fier à des stéréotypes plutôt qu'à une analyse des motivations internes, souvent cachées. Par exemple, au lieu de poser la question « Quelle est la raison derrière cette action ? » et d'effectuer une analyse approfondie, on se contente souvent de cocher des cases sur une liste de préjugés associée à un type donné. Comme par exemple ceux qui affirment : « Tu ne peux pas être du type X ! Les X aiment les maths et se dirigent vers un cursus scientifique alors que toi tu as un profil littéraire ! » Une approche aussi simpliste et inutile me laisse chaque fois sans voix...


PS : Seul les ennéatypes principaux, les bases, sont détaillés pour chaque fiches. Les sous-types et les ailes ne sont pas abordés ( Ce serait trop long sinon...).


Passons maintenant aux choses sérieuses : la description des 9 ennéatypes :


1



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« Les règles sont les règles » ( Mantra de Kinro dans Dr Stone)


Portrait robot du 1

Le type 1 est orienté vers la rigueur personnelle et des idéaux élevés. Il aspire à être une personne moralement bonne, et, en se tournant vers son centre instinctif intérieur, il est convaincu qu'il y a toujours des efforts à fournir pour y parvenir. Dans la vie quotidienne, il évalue constamment ses actions et celles des autres par rapport à ses standards internes. Lorsqu'il est dans son ego, il pense qu'il doit être parfait pour être acceptable et se critique pour ses erreurs, même les plus insignifiantes. Cette autocritique engendre une forte colère dirigée contre lui-même ; la colère étant d'ailleurs la passion principale du type 1. Néanmoins, il considère cette colère comme inacceptable, et fait tout pour l'éviter et la refouler, ce qui constitue sa compulsion.


Le type 1 peut éprouver des difficultés à commencer une action si cela implique de faire un choix ou de prendre une décision. Sa peur de l'erreur le pousse à chercher la meilleure option, et il pense souvent qu'il n'y a qu'une seule bonne décision possible. En revanche, une fois lancé, il fait preuve d'une grande capacité d'action. Il travaille avec sérieux et diligence, et n'éprouve réellement du plaisir que lorsque le travail est terminé et bien exécuté. Il recherche la qualité dans tous les aspects, même dans les plus petits détails.


Lorsqu'il ressent des émotions, le type 1 a tendance à en réprimer l'expression, qu'il juge inappropriée. Cela peut le faire paraître froid, bien qu'il soit souvent profondément sensible. Dans ses relations, il s'efforce d'être un bon ami, un bon partenaire… Il fait beaucoup d'efforts pour atteindre ces objectifs. Il se reproche fréquemment de ne pas être à la hauteur et est accompagné d'une voix intérieure critique qui souligne ses imperfections. Simultanément, il remarque les imperfections chez les autres et a tendance à leur donner des conseils pour s'améliorer ("Il faut...", "On doit..."). Il est souvent perçu comme rigide et critique, ce qui le surprend car il se considère bien moins exigeant envers les autres qu'envers lui-même. Son honnêteté et son intégrité font de lui une personne fiable et responsable.


Plus il est en paix avec lui-même, plus il accepte ses propres imperfections et celles des autres. Tout en conservant son sens de la morale et du devoir, il se rapproche de la vertu du type 1 : la patience.


Traumatisme du type 1

Le type 1 a osé exprimer son plaisir de manière spontanée, mais s'est fait réprimander, ce qui l'a profondément marqué. Enfants, les individus de type 1 étaient de "bons petits garçons" ou de "bonnes petites filles", apprenant très tôt à se conduire correctement, à assumer des responsabilités, et surtout à agir de manière irréprochable.


Les personnes de type 1 racontent souvent avoir été sévèrement critiquées ou punies durant leur enfance, ce qui les a amenées à devenir obsédées par le désir d’atteindre la perfection, croyant que c'était la seule manière d'éviter les problèmes. On leur demandait fréquemment de prendre des responsabilités d'adultes alors qu'ils étaient encore très jeunes.


L'atmosphère générale de leur jeunesse se caractérisait par de grandes attentes, mais sans aucune récompense tangible. La vertu devait être considérée comme une récompense en elle-même. Les types 1 étaient réprimandés s’ils se comportaient mal, mais rarement valorisés pour les sacrifices consentis afin d'atteindre la perfection, ce qui nécessitait de nombreuses privations et un contrôle intérieur strict.


Risques de confusion

« J'aime pas le désordre, je classe mes dossiers par couleurs et je suis toujours à l'heure, je dois être 1 »


Une bonne partie de la population est attaché à l'ordre. Cela n'en fait pas des 1 pour autant. De plus l'organisation est un trait de caractère encouragé par notre société ( Les 2 points bonus accordé pour le soin des copies à l 'école en sont un exemple ).


Ce qui caractérise le 1 c'est plus son intransigeance que ses manies et ses tocs de rangement.


Typage, vous êtes de type 1 si :

  • Vous croyez fermement qu'il existe une bonne manière de faire les choses, et vous êtes certain de la connaître (ou vous ne tarderez pas à la découvrir). Votre esprit critique est particulièrement affûté, et ceux qui vous entourent en sont bien conscients. Une grande partie de vos échanges consiste à démontrer pourquoi les autres ont tort ou ne s’y prennent pas bien, et pourquoi votre perspective est la plus judicieuse. Vous utilisez fréquemment des phrases telles que « Les gens doivent », « Il faut », ou « Il faudrait »... Pour vous, il ne s'agit pas de prétention, mais d'une démarche nécessaire pour le bien commun ! Vous rêvez d’un monde où vous n’auriez pas besoin de pointer les erreurs des autres, mais ce n’est pas de votre faute s’ils en commettent autant. Vous êtes convaincu que peu de personnes se soucient autant que vous de rendre le monde plus juste, honnête et bien organisé. Compte tenu du temps que vous consacrez à envisager les meilleures solutions possibles, il est donc naturel que vos interventions soient bénéfiques. Votre entourage vous voit d'ailleurs comme une personne très fiable et efficace. Cependant, travailler en groupe peut être un véritable défi pour vous : ce n'est pas que vous n'appréciez pas les gens, mais vous avez du mal à accepter leurs standards que vous jugez souvent très bas. Si vous aviez su, vous auriez fait les choses vous-même ; cela aurait été plus simple. Maintenant, vous devez corriger les erreurs des autres, sinon ce sera le chaos.


  • On vous reproche souvent d'être rigide, trop strict sur les principes et sévère... Il est vrai que vous pouvez être facilement irritable lorsque vous êtes fatigué ou stressé. Ce que les autres ne comprennent pas toujours, c'est que vos réactions ne sont jamais gratuites ! Vous avez pleinement conscience que les ressources disponibles suffisent pour rendre le monde bien meilleur qu'il ne l'est. Cependant, à cause d'attitudes déplorables telles que la paresse, la cupidité ou l'égoïsme, cet idéal est rarement atteint. Vous ressentez une colère profonde en imaginant tout le progrès entravé par ces comportements nuisibles. Si seulement les gens étaient plus intègres et faisaient davantage d'efforts... Quel gâchis ! Vous vous demandez comment les autres peuvent rester indifférents face à l'imperfection qui défigure l'humanité et l'environnement. Pour votre part, vous ne pouvez pas vous empêcher de culpabiliser de ne pas en faire assez. Certes, il semble que vous fassiez déjà beaucoup, et on vous en donne crédit. Mais pour compenser le manque d'investissement général en faveur de l'amélioration du monde, il faut toujours en faire plus. Vous vous sentez personnellement responsable. Quitte à en souffrir et à déranger les autres : pour vous, vos besoins et les leurs devraient passer après les priorités plus importantes.


  • Malgré toutes ces tensions internes (qui ne seraient pas là si vous et les autres faisiez plus d'efforts pour améliorer la société, rappelons-le), il est rare de vous voir perdre votre sang-froid. Vous maîtrisez fermement les pulsions qui bouillonnent en vous : les laisser s'exprimer serait inconvenant. Vous ne pouvez prétendre représenter la droiture si vous cédez à vos émotions dès la moindre contrariété, n'est-ce pas ? Vous ressentez également un certain mépris pour ceux qui ne parviennent pas à se contenir, comme s'ils en étaient restés à un stade primitif dans la gestion de leurs émotions. Les philosophies ou pratiques visant la maîtrise de soi, comme le bouddhisme, les arts martiaux, la communication non-violente, ou même notre bon vieux code civil, vous attirent. Nombreux sont vos semblables qui, selon vous, auraient bien besoin d'une leçon dans ce domaine !


Contre-typage, vous n'êtes pas de type 1 si :

  • Vous croyez qu'il n'y a pas de vérité unique. Ça ne vous dérange pas si vos voisins pensent que leur manière de faire est meilleure que la vôtre : premièrement, ils pourraient bien avoir raison ; deuxièmement, chacun devrait être libre de penser et d'agir à sa guise, sans que personne ne juge.


  • Quand vous voyez quelqu'un travailler lentement ou sans grande attention, cela ne vous irrite pas particulièrement. Après tout, chacun avance à son propre rythme, et si une erreur se produit, quelqu'un d'autre la corrigera peut-être plus tard. Pas besoin de s'en faire pour des détails, vous préférez laisser couler.


  • Vous êtes plutôt tolérant et n'avez pas des attentes particulièrement élevées. Dans la vie, vous faites ce qu'il faut pour vous en sortir, sans en faire plus. Vous n'êtes pas du genre à critiquer les autres lorsqu'ils manquent de motivation ou enfreignent des règles mineures (comme prendre un petit objet sans permission, mentir sans conséquence grave, ou tricher lors d'un examen).


  • Vous ne vous sentez pas investi d'une mission pour rendre le monde meilleur, que ce soit d'un point de vue matériel ou idéologique. On ne pense pas forcément à vous quand il s'agit de trouver quelqu'un de fiable pour diriger une association ou s'engager dans la politique. Et cela vous convient parfaitement !


  • Vous avez tendance à idéaliser vos proches ou votre groupe social : par admiration ou par peur de blesser, vous utilisez peu votre esprit critique envers eux et êtes facilement influençable par leurs actions.




 
 
 

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